Candido, idéaliste.

Ah bon ?
Finalement le commerce international dérégulé, c'est pas bon ? Ça fait perdre des emplois ? La compétition c'est bien que si on lutte contre les faibles ?
C'est ce qu'on peut facilement se faire comme opinion quand on voit le cirque actuel sur la Chine.

Alors que les importations depuis la Chine ont explosé récemment - on en parle surtout pour le textile - on entend et on lit des trucs ahurissants :
Y a t'il dumping ? Troublante question... Va-t-on devoir remettre les quotas ?
Même Jacquot la girouette française a senti le vent, et balance

Nous ne pouvons pas accepter que les textiles en question, qui ont baissé beaucoup de prix dans la période récente, puissent envahir sans règles nos marchés

Encore plus fort : Champions du Monde de flottaison de monnaie, les ricains fustigent la prétendue faiblesse du yuan comme un procédé déloyal de faire des affaires.
En avant pour les complaintes aux retours des mesures de protection. On croit rêver.

Ben quoi ? Vous l'avez votre marché mondialisé sans barrières au sacro-saint commerce. Sans entraves pour les investisseurs-samaritains. Débarrassé de ces affreux dispositifs socialo-communistes que sont taxes et quotas.
Alors, de quoi vous plaignez-vous ?

Un article (pas encore sur le net) dans Het Laatste Nieuws, journal bien populiste flamand, titré (je traduis)

Les employés surfant sur internet coûtent des millions aux entreprises (Surfend personeel kost bedrijven vele miljoenen)

J'ai d'autres idées d'articles dans le même registre:

• Les heures supplémentaires non payées font économiser des millions aux entreprises
• Les managers font perdre des milliers d'heures de travail en réunions inutiles
• Les employés pensant à leur travail dans le métro ou dans leur salle de bain font augmenter la productivité de leur entreprise

Certains pourront dire que j'ai du mal à me remettre de la disparition du pape, du mauvais état de santé du prince de Monaco (mise à jour : vazy Albert, c'est à toi). D'autres avanceront que que les piètres performances de l'équipe de France de foot affectent mon moral. Les plus aventureux diront que de toute façon, comme la constitution ne va pas passer, je n'ai plus rien à dire.
N'écoutez pas ces rumeurs infondées.

J'espère être de retour sous peu pour continuer la diffusion des idées biaisées issues du choc improbable des quelques neurones qui me restent.